D’où vient le mot mindfulness, et la méditation en pleine conscience ?

Le mot mindfulness a été utilisé dès le XVI° siècle pour désigner, en anglais, « l’état ou la qualité qui permet d’être attentif ». Au XIX° siècle, il est notamment employé pour décrire l’attention spécifiquement mise en œuvre dans les méditations bouddhistes (satti en pali, ou smirti en sanskrit).

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Dans les années 1980, Kabat Zinn reprend logiquement le mot mindfulness pour décrire la méthode Mbsr  (mindfulness based on stress reduction) qu’il développe pour lutter contre le stress en appliquant son attention à ce que chacun vit, délibérément, d’instant en instant. Il puise aux principes de base des pratiques de méditation bouddhiste et de mouvements du yoga, en s’attachant la pleine présence qu’ils permettent, en dehors de toute vision religieuse. Docteur en biologie moléculaire, il enrichira constamment son approche de la méditation par les dernières avancées des neurosciences, de la psychologie et de la sophrologie.

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Après avoir fondé la Clinique de Réduction du Stress du Centre Médical de l’Université de Massaschussets aux Etats Unis, se méthode est désormais pratiquée et enseignée dans de nombreux pays, dans plus de 800 hôpitaux, dans des facultés prestigieuses comme celle de Sanford aux Etats Unis. Elle s’est également enrichie de la méthode MBCT développée par les Professeurs Z. Segal, Teasdeale et Williams pour éviter les pensées auto-dépréciatives et les rechutes dépressives. Plus de 600.000 personnes ont suivi, dans le monde, le programme Mindfulness de 8 semaines.

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De très nombreuses études scientifiques ont permis de mesurer l’impact bénéfique de la mindfulness, avant et après avoir suivi le programme de 8 semaines. Les technologies d’imagerie médicale montrent également comment la méditation modifie le fonctionnement des différentes aires du cerveau (cf références) k.miquel@free.fr

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